Suite à la mobilisation professionnelle autour du Conseil Spécialisé Vins du mercredi 16 octobre, les professionnels réunis le lendemain (jeudi 17 octobre) en Conseil exécutif du CNIV ont estimé qu’il convenait de faire savoir que la filière souhaitait désormais être reçue au plus haut niveau de l’Etat, c’est-à-dire par le président de la République et qu’elle ne retournerait pas siéger au Conseil Spécialisé Vins tant que les questions qu’elle a soulevées n’auront pas été résolues.
Devant l’urgence de la situation économique, écologique et les répercussions sur la filière, l’ensemble des organisations (CNAOC, CNIV, FEVS, UMVIN et VIN IGP) ont adressé une lettre (disponible en cliquant ici) au Ministre de l’Agriculture, Didier Guillaume et demandent à rencontrer le président de la République.
Vous trouverez, en cliquant ici, le discours au Conseil Spécialisé Vins du mercredi 16 octobre dernier, tenu par Stéphane HERAUD (Président de l’AGPV) et Michel CHAPOUTIER (Président de l’UMVIN).
Information complémentaire : le Conseil d’Administration de la CNAOC, sur la question des pesticides à proximité des zones habitées, continue de considérer que les propositions qui ont été soumises à la consultation publique sont inacceptables et nécessitent d’être amendées.
Pour rappel, la CNAOC demande :
• une évaluation de l’impact économique des mesures envisagées ;
• que l’Etat se concentre sur les produits les plus problématiques et prenne des mesures lisibles par les agriculteurs et les riverains ;
• que les produits de traitement homologués AB soient exonérés de zone de non traitement ;
• qu’il soit permis de réduire la distance de sécurité à 0m en fonction du matériel le plus performant et la mise en œuvre de modalités de prévenance des riverains ;
• qu’il soit permis la coexistence d’un atelier bio et d’un atelier conventionnel au sein d’une même exploitation en fonction de l’identification des parcelles ;
• la levée des obstacles administratifs en vue de faciliter l’entraide par l’utilisation des matériels les plus performants au profit de plusieurs viticulteurs pour traiter au voisinage des parties habitées ;
• qu’il soit prévu au niveau national l’obligation de création de zones tampons entre l’espace agricole et l’espace constructible sur les terrains constructibles.
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