UNE LUEUR D’ESPOIR
Le 12 juillet dernier, votre Syndicat a tenu son Assemblée Générale. Au cours de celle-ci, nous avons évoqué l’ensemble des chantiers ouverts face à cette crise sans précédent. Ces travaux font suite à notre feuille de route stratégique 2022/2025. Voici un résumé de l’avancement :
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- Réduction de l’offre : distillation (450 000 hl détruits), arrachage sanitaire en cours (8 000 hectares engagés à date dans la 1ere vague, 2e vague en cours d’inscription, 2 500 ha arrachés hors plan sanitaire, à date).
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- Sauvegarde du revenu des viticulteurs : en faisant évoluer la loi Egalim, et/ou créant des organisations de producteurs (OP) en viticulture. Même si nous avançons sur le travail en région, il nous faudra la nomination d’un nouveau gouvernement pour continuer le travail au national.
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- Adaptation de nos profils produits pour attirer de nouveaux consommateurs : une 1ere étape vient d’être validée lors de l’AG, avec le vote des évolutions de la mention « claret » (rouge léger et frais) dans le cahier des charges Bordeaux. Ce n’est qu’une 1ere étape, nous poursuivrons avec la segmentation et d’autres évolutions de produits pour être au plus près des consommateurs.
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- Simplification du cahier des charges : 10 mesures ont été validées en mars et sont en cours d’instruction à l’INAO.
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- La gestion des vignes en friche : un dossier complexe au regard de la propriété individuelle et ultra prioritaire face aux attaques de mildiou. Nous ne lâchons rien de la pression sur l’Etat.
Ces avancées ne suffisent pas à enrayer les difficultés économiques croissantes sur nos exploitations, par la mévente de nos vins, par des prix trop bas et par des récoltes trop faibles. Cette année encore, la récolte s’annonce très déficitaire (mildiou, coulure, grêle, gel de printemps…) pour la 8e année consécutive.
Mais alors où est donc la lueur d’espoir que je vous ai annoncée ?
Elle est là, toute proche, car par expérience on sait que le rééquilibrage de l’offre et la demande raffermisse les cours du vin. Déjà en début d’année, suite à la récolte exceptionnellement basse nous avions annoncé ce rééquilibrage. Malgré une commercialisation (1,2 Mhl en Bx rouge) supérieure à notre production (0,9 Mhl), le marché est resté attentiste pensant peut-être qu’une nouvelle récolte pléthorique pourrait déséquilibrer le marché à nouveau.
Aujourd’hui au vu de la toute petite récolte qui s’annonce, confirmée par le CIVB (CLIQUEZ ICI), il n’y a plus de doute sur ce rééquilibrage. J’encourage nos partenaires à soutenir notre filière, aux banques de continuer leur soutien, aux distributeurs d’arrêter de brader nos vins à vils prix et enfin aux courtiers et aux négociants d’engager cette remontée des prix que le marché imposera tôt ou tard. Soyons tous à la hauteur des événements, si rien n’est fait, des viticulteurs continueront à disparaitre.
En attendant des jours meilleurs, prenez soin de vous, prenez un peu de repos pour avoir des forces pour la rentrée et croyez en Bordeaux.
Votre Président,
Stéphane GABARD
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